Stéphanie Roy - Percé (Cap-d'Espoir), ambassadrice gourmande
14 avril 2021
Qui de mieux placé que des consommateurs pour démontrer à quel point l’alimentation locale au quotidien peut être simple, diversifiée et accessible ? Découvrez nos 5 ambassadeurs gourmands et ambassadrices gourmandes.
Stéphanie accueille avec honneur l’opportunité de représenter sa région à travers son rôle d’ambassadrice pour Gaspésie Gourmande. S’approvisionner localement est pour elle une occasion soutenir les entrepreneurs de sa région financièrement, mais aussi une façon d’améliorer son impact sur l’environnement par la diminution de la pollution liée au transport, par exemple. Elle se dit maîtriser l’Art – avec un grand A – de la galette de morue salée séchée et tient à éliminer au maximum le gaspillage alimentaire.
Pour Stéphanie, consommer local, c’est aussi connaître les artisans derrière les produits. Elle les nomme d’ailleurs par leur nom lorsqu’elle en parle. Sélectionner ses produits favoris parmi l’offre gaspésienne relève cependant d’un réel défi pour cette locavore passionnée. Malgré tout, elle peut cibler les saumons fumés du Fumoir Monsieur Émile ou du Fumoir Le Paternel, les crèmes glacées des Glaces de l’Anse et les pains Du Bon Pain. Pour épater la galerie, elle ose des produits plus nichés comme les algues de Salaweg et d’Un Océan de Saveurs, ou les thés et les tisanes de la Maison Pure-Thé. Elle qui participe au Défi 100 % local depuis 2018 se fait une mission de s’approvisionner gaspésien non seulement pendant le mois de septembre, mais tout au long de l’année.
Pourquoi l’achat local est important pour vous ?
« Pour plusieurs raisons. Selon moi, ça va tout simplement de soi. Ça fait beaucoup plus de sens de consommer des aliments et des produits locaux que d’en consommer des similaires qui sont produits en masse à l’autre bout du pays (ou carrément dans un autre pays !). J’aime connaître la personne et l’histoire derrière le produit que je consomme. »
Comment cuisinez-vous ? En semaine et/ou la fin de semaine ?
« Je déteste le gaspillage alimentaire, donc je planifie (le plus souvent possible) tous mes repas de la semaine à l’avance et je fais les courses en ce sens. En semaine, avec le travail, j’essaie de m’en tenir à des plats assez simples à cuisiner. La fin de semaine, j’aime bien m’éclater et faire des recettes plus complexes ou plus longues. J’aime beaucoup voyager et je crois que ma cuisine est largement influencée par mes voyages à l’étranger, autant dans la nature des plats que dans les saveurs ou l’utilisation de certaines épices. Finalement, j’ai une peur irrationnelle du barbecue. Donc, je m’en tiens loin, mais j’aimerais apprendre à l’apprivoiser et à l’utiliser parce que c’est tellement délicieux ! »
Parlez-nous d’un beau souvenir de repas gaspésien.
« En 2019, [au travail], nous avons organisé un dîner d’équipe de style potluck 100 % local. C’était super, car j’ai une collègue qui ne cuisine pas beaucoup et qui est venue me remercier d’avoir proposé le dîner. Ça lui a fait découvrir plein de produits et plein de recettes qu’elle pourra essayer de cuisiner pour sa famille. »
Quel est votre plus beau souvenir d’agrotourisme/tourisme gourmand en Gaspésie ?
« Mon amie Émilie et moi, on avait dû se rendre à Carleton-sur-Mer pour une rencontre […]. C’était le jour de sa fête, fin mai, et je lui ai demandé ce qu’elle avait envie de faire. Elle m’a répondu : “de l’agrotourisme !” Sur le chemin du retour, nous nous sommes donc arrêtées chez plein de producteurs et dans plein de boutiques pour manger et acheter des produits locaux. Quand nous sommes finalement revenues à Percé en fin de journée, nous sommes sorties de l’auto en roulant ! »