20 IDÉES POUR FÊTER
7 août 2025
Depuis 20 ans, le Guide-Magazine Gaspésie Gourmande, telle une table familiale chaleureuse, rassemble les artisan·es bioalimentaires gaspésien·nes et les adeptes de lecture et d’alimentation locale. En deux décennies, témoin de l’évolution fulgurante de la culture culinaire de la péninsule, la publication chouchou des foodies a mis en lumière une myriade d’entreprises et de produits novateurs.
Pour témoigner de la richesse des activités et expériences gourmandes de la Gaspésie, voici 20 idées à mettre sur votre liste de souhaits et de dégustations…
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Pour lever notre verre aux 20 bougies du Guide-Magazine, ce ne sont pas les idées qui manquent ! La région compte plusieurs artisan·es passionné·es de fabrication de bière. Faites la tournée des microbrasseries afin de découvrir vos bières gaspésiennes préférées !
À (re)visiter : Au Frontibus (Rivière-au-Renard) • Brasserie Auval (Val-d’Espoir) • Pit Caribou (L’Anse-à-Beaufils) • Brett & Sauvage (Sainte-Thérèse-de-Gaspé) • La belle aventure (Bonaventure) • Le Naufrageur (Carleton-sur-Mer) • La Captive (Amqui) • Le Malbord (Sainte-Anne-des-Monts). À la vôtre !
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Vous êtes plus du type cocktail, spiritueux ? Tuyau de votre rédactrice : les gins Les Herbes folles, Radoune et Récif font de remarquables gins toniques ! Il y a en Gaspésie des distillateurs talentueux et créatifs. À (re)découvrir : Distillerie O’Dwyer (Gaspé) • La Société secrète (Cap-d’Espoir) • Distillerie des Marigots (Caplan) • Distillerie Mitis (Mont-Joli) • Distillerie Cap-Chat (Cap-Chat).
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Trinquer à la santé de la Gaspésie est aussi possible sans alcool. Pit Caribou (L’Anse-à-Beaufils) brasse quelques bières non alcoolisées. On peut également opter pour un jus naturel de la Cidrerie des Caps-Noirs (New Richmond), du Verger agroécologique du Ruisseau (Saint-Siméon-de-Bonaventure) ou du Verger Pomme en fête (Pointe-à-la-Croix). Après une visite d’Exploramer, passionnant musée sur la vie marine dans le Saint-Laurent, à Sainte-Anne-des-Monts, vous pourriez vous désaltérer avec un délicieux nectar de fruits de la Coop du Cap (Cap-au-Renard).
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Les cafés sont des lieux de rencontre incontournables lorsque l’on veut saisir le pouls d’un village ou d’une région. Quoi de plus sympathique que de rencontrer les artisan·es bioalimentaires qui nourrissent la péninsule ? Voici où boire un bon café torréfié en Gaspésie et jaser : au comptoir-café Mont-Café, à Cap-au-Renard • à la Brûlerie du Café des Artistes, à Gaspé • au Café Chèvres Dansantes, à Grande-Rivière • chez Mich Café, à Chandler. Bonne dégustation !
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Parmi mes lieux préférés en Gaspésie, il y a les Jardins de Métis, à Grand-Métis. On y vit des moments de tranquillité, de symbiose avec la nature et d’émerveillement. Le Festival international de jardins propose des jardins contemporains surprenants créés par des artistes, des paysagistes, des architectes ou des aménagistes de partout sur le globe. C’est un terreau propice à l’épanouissement d’initiatives novatrices et uniques. Pour le chef Frédérick Boucher et l’équipe des Jardins de Métis, il va de soi que la découverte des plantes et des fleurs se fait aussi à table. Les menus du Restaurant Villa Estevan sont élaborés à partir de la collection horticole des jardins et de produits locaux. On y mange vraiment bien ! C’est de la poésie en bouche...
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En Haute-Gaspésie, d’un côté de la route, on admire du coin de l’œil le golfe du Saint-Laurent et, de l’autre, les montagnes. Entre les deux se dessine un ruban de bitume où la fraîcheur des embruns est palpable dès qu’on ouvre une fenêtre de la voiture. À Mont-Louis, après une visite chez Atkins et Frères pour y acheter différents types de saumon et produits fumés, on file à l’Auberge L’Amarré pour compléter le pique-nique avec quelques produits locaux et bières gaspésiennes. Puis on s’installe sur la plage, en bonne compagnie, avant une soirée-spectacle à la Pointe Sec.
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Après une belle randonnée en montagne ou une longue marche sur la plage, rechargez vos batteries en goûtant à la poutine aux crevettes nordiques. On en trouve dans de nombreux casse-croûtes et restaurants, partout en Gaspésie. À Gaspé, la poutine aux crevettes du Bistro-Bar Le Brise-Bise a la réputation d’être divine !
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La guédille est un classique culinaire gaspésien, à déguster sur le pouce, en pique-nique ou au restaurant. Elle peut être toute simple ou chic, avec un pain brioché et de fins condiments. La plus courante est celle aux crevettes, mais il existe aussi des guédilles au homard ou au crabe des neiges. Avec les nombreuses poissonneries de la région, on peut évidemment acheter les matières premières et les confectionner soi-même.
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D’avril à juin, les familles et les ami·es célèbrent le printemps en savourant du crabe des neiges. L’été, un homard au brûleur dans de l’eau de mer ou des moules de la Ferme maricole du Grand Large (Carleton-sur-Mer) sur un feu de braise, c’est un réel plaisir. Dans le temps des fêtes, un gin et une dégustation d’huîtres William B, ça rend l’après-ski festif !
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Tenir l’été dans le creux de ses mains, quel bonheur ! Durant la belle saison, il est agréable de cueillir en famille des camerises, des fraises, des amélanches, des framboises, des cassis, des pommes, etc. Voici des entreprises membres de Gaspésie Gourmande où l’on peut faire de l’autocueillette : Cambrook (Bonaventure) • Ferme Bourdages Tradition (Saint-Siméon-de-Bonaventure ; avec jeux extérieurs et fermette) • La Vallée de la Framboise (Val-Brillant ; avec de délicieuses barbotines maison aux petits fruits) • Les Fermes Le Roy (Bonaventure) • Verger agroécologique du Ruisseau (Saint-Siméon-de-Bonaventure) • Verger La Conche Saint-Martin (Port-Daniel–Gascons) • Verger Pomme en fête (Pointe-à-la-Croix). Et après, on met l’été en pot, avec les conseils de Myriam Larouche Tremblay, Au tour du pot – Conserverie mobile (Saint-Alphonse-de-Caplan).
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Antoine Nicolas a fondé, à Cap-aux-Os, Un océan de saveurs, une entreprise de cueillette et de transformation d’algues. Il est le premier producteur d’algues québécoises certifiées biologiques. Il récolte une dizaine d’espèces d’algues (vertes, rouges, brunes) dans quatre secteurs : de Douglastown à Saint-Georges-de-Malbaie, Cap-aux-Os ainsi que Grande-Vallée et Cap-des-Rosiers. On peut préparer de nombreuses recettes avec ses algues fraîches ou séchées. Le plongeur-cueilleur fait des suggestions intéressantes sur son site web : oceandesaveurs.ca/recettes
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Le sentier du Lac-aux-Américains, dans le parc national de la Gaspésie, mène à un lac bordé de montagnes. Un quai en bois permet aux randonneur·ses de se rendre au centre du spectacle, de ne faire qu’un avec le paysage. Cette promenade est parfaite pour la famille. À l’arrivée, on peut s’asseoir sur un banc pour sortir de son sac à dos une collation sucrée ou salée de la Pâtisserie-Boulangerie MARIE4poches (Sainte-Anne-des-Monts). Si vous arrivez de Maria, faites le plein de délices sucrés créatifs et de viennoiseries (entre autres) à la Pâtisserie Ambroise. Les yogis, adeptes de méditation, photographes et dessinateur·rices aimeront aussi le lac aux Américains, à condition d’y aller à d’autres moments qu’aux heures de pointe.
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L’artisan chocolatier Carl Pelletier, de Couleur Chocolat (Sainte- Anne-des-Monts), nous propose de savourer le paysage de sa Gaspésie natale, dans ses bouchées, tablettes et barres de chocolat confectionnées avec de nombreux aromates de la région. Il crée aussi des tartinades, des caramels, des glaces et des trempages maison. Son cornet de crème glacée molle à la vanille véritable, recouvert d’un enrobage à la fraise, goûte le ciel ! Les boules glacées (sorbets et gelatos) de l’Atelier culinaire Pierre-Olivier Ferry (Métis-sur-Mer) sont également à découvrir, avec leurs saveurs de paysages gaspésiens : mélèze, sapin, amélanche, petite fraise, pimbina. Si vous êtes dans le secteur de Percé, allez faire un tour Aux glaces de l’Anse.
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À la période des récoltes, on se réunit pour faire un bouilli de légumes. On le cuisine avec les légumes de nos maraîchers chouchous et un morceau de viande en saumure douce d’un producteur local. Ce plat est coloré, odorant, savoureux et rassembleur. De nombreuses familles le mangent avec du pain et de la moutarde (des Moutardes Legros, de Bonaventure, bien sûr).
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Les marchés publics sont des lieux chaleureux où l’on a la chance de discuter avec les artisan·es qui nourrissent la Gaspésie. On s’y sent comme dans une famille et on y découvre des produits remarquables à déguster sur-le-champ ou à rapporter à la maison pour faire durer le plaisir. Quelques marchés à inscrire à son itinéraire : Marché du terroir de Mont-Louis • Marché local de New Carlisle • Marché public de Cap-Chat • Marché public de Gaspé • Marché public de La Matanie (Matane) • Marché public de New Richmond • Marché public du Festival La Virée Trad (Carleton-sur-Mer), en automne • Marché nomade de La Matapédia.
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Le plaisir de la table passe autant par le contenant que le contenu. De la belle vaisselle, c’est important ; on a bien besoin de beauté ! Découvrez le travail des céramistes Hoya, Nathalie Dumouchel, Stéphanie Blanchet, Les Argileuses, Jako Boulanger et KG céramique. Ces artistes participent souvent aux événements gourmands et culturels, et aux marchés publics de la région. Vous êtes un·e touriste ? Et si vous rapportiez à la maison une tasse et du café faits par des passionné·es d’ici ?
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À l’épicerie fine Le Marché des Saveurs gaspésiennes, sur la rue de la Reine, à Gaspé, vous ne saurez plus quel produit artisanal choisir tant c’est l’abondance : poissons fumés, fromages, ketchup à l’asclépiade, légumes, pâtisseries, cidres, bières, etc. C’est l’endroit idéal pour préparer un pique-nique avant une sortie à la plage de Penouille, considérée comme l’une des plus belles plages de sable du Québec. Elle se situe à l’intérieur de la baie de Gaspé, ce qui fait que l’eau est assez chaude pour s’y baigner. N’oubliez pas votre maillot !
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En Gaspésie, il y a des poissonneries dans presque tous les villages. Durant la belle saison, passez y chercher du poisson frais (flétan, sébaste, morue, etc.) et poêlez-le dans le beurre, tout simplement. Un délice ! Quand on choisit de manger de saison, en harmonie avec la nature, on savoure chaque bouchée de ce plat estival.
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De plus en plus de personnes immigrantes choisissent la Gaspésie comme lieu de nouveau départ, au grand bonheur de la population locale. Ces néo-Québécois·es enrichissent la culture gaspésienne en y ajoutant leur touche, leurs couleurs. Plusieurs sont des passionné·es de cuisine et mettent leurs talents à profit : Claudia Romero (du Pérou) et Ricardo Granja (de l’Équateur), Le Marché des Saveurs gaspésiennes (Gaspé) • Houssem Dhouib (de la Tunisie), Boulangerie artisanale La Pétrie (Bonaventure) • Giovanni Sorsi (de l’Italie), Restaurant Tosca (Carleton-sur-Mer) • Ambroise Thibault (de la France), Pâtisserie Ambroise (Maria) • Guillaume Thibault (de la France), Atkins et Frères (Mont-Louis).
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Grâce à des passionné·es de cueillette comme l’équipe de Gaspésie Sauvage (Douglastown) et de La Cabottine – Saveurs indigènes (Sainte-Angèle-de-Mérici), on peut cuisiner un risotto aux morilles gaspésiennes ou une pizza aux chanterelles et au fromage Rayon d’or de la Fromagerie du Littoral (Baie-des-Sables). Ces entreprises nous permettent de goûter la nature gaspésienne et d’en saisir toute la richesse. Bonne exploration !
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Un article de MÉLANIE GAGNÉ
Mélanie Gagné écrit même lorsqu’elle n’écrit pas. Que ce soit sur la grève, dans la forêt, au sommet d’une montagne ou dans un marché public, elle enregistre des inspirations, étant toujours attentive au grain des choses. Elle partage son temps entre ses rôles de maman, d’enseignante en francisation et de rédactrice. Elle rêve d’écrire un recueil de poésie ou de nouvelles.